By Le FC Bayern prendra part cet été à la première édition élargie de la Coupe du monde des clubs, organisée par la FIFA aux États-Unis. L’événement, inédit par son format et son ampleur, attire autant pour son défi sportif que pour son enjeu économique. Le club bavarois a confirmé plusieurs éléments logistiques via son directeur général Jan-Christian Dreesen.
🇺🇸 Base arrière à Orlando pour les Bavarois
Le Bayern a choisi d’installer son quartier général à Orlando, en Floride. Une décision logique, puisque le club disputera ses trois matchs de groupe sur la côte Est des États-Unis.
Le départ de la délégation du Bayern est prévu aux alentours du 10 juin. Dreesen a toutefois précisé que tous les joueurs ne partiront pas forcément en même temps. Certains internationaux, retenus par leurs sélections juste avant le tournoi, pourraient rejoindre le groupe directement sur place, à mesure qu’ils terminent leurs obligations.
Le premier match aura lieu le 15 juin à Cincinnati contre Auckland City.
📆 Un programme relevé dès les poules
Outre le club Néo-Zélandais, le Bayern affrontera Boca Juniors (Argentine) le 21 juin à 3h du matin (heure Française), puis le Benfica Lisbonne le 24 juin. Un groupe relevé, avec deux clubs historiques du football sud-américain et européen.
Malgré un calendrier chargé, le Bayern veut jouer la compétition à fond, comme l’a souligné Dreesen :
« Les joueurs sont tous très motivés. Ce n’est pas un voyage plaisir, c’est un vrai challenge. On veut aller le plus loin possible. »
💰 30 millions de dollars garantis
Au-delà de l’enjeu sportif, la dimension financière du tournoi est massive. Le Bayern touchera 30 millions de dollars dès sa participation, une somme composée de la prime de présence et d’un bonus spécifique accordé aux clubs européens majeurs.
Et ce n’est qu’un début. En cas de bon parcours, les primes supplémentaires pourraient grimper très haut. Le vainqueur de l’édition 2025 pourrait empocher plus de 100 millions de dollars, un montant inédit dans l’histoire des compétitions de clubs.
🧾 Dreesen assume l’attractivité financière
Face aux critiques sur la surcharge du calendrier, Dreesen n’a pas éludé la question de l’argent, mais il a tenu à rappeler l’objectif principal :
« Pour nous, c’est d’abord un défi sportif. Si l’argent était la seule raison de participer, on ne devrait pas y aller. »
Avant d’ajouter avec réalisme :
« Mais évidemment, c’est économiquement attractif. Et ça le devient encore plus si on avance dans la compétition. »
💸 Une manne XXL pour la FIFA… et les autres
La FIFA prévoit de distribuer un milliard de dollars sur l’ensemble du tournoi. Et pour les clubs non qualifiés, 250 millions d’euros seront versés sous forme de solidarité. Une manière d’atténuer les critiques et de faire passer l’idée d’un tournoi mondial des clubs comme un projet global et pas réservé à une élite.
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Crédit photo : Anna Moneymaker/Getty Images
