Après les violences survenues lors du match de Regionalliga Nordost entre le Chemie Leipzig et le Hallescher FC, la NOFV (ligue de football de la région Nord-Est) a prononcé de lourdes sanctions contre deux joueurs du Chemie. Le club conteste fermement ces décisions, dénonçant une injustice flagrante.
⚖️ Des sanctions sévères
Le milieu Valon Aliji, déjà suspendu à titre provisoire, a écopé officiellement de deux matchs de suspension et d’une amende de 750 euros. Sa sanction étant déjà purgée, il pourra rejouer prochainement.
La décision la plus lourde concerne toutefois le défenseur Julian Weigel. Pour avoir, lui aussi, réagi aux assauts des supporters du HFC, il a été suspendu cinq rencontres. Un coup dur, d’autant que le joueur attend encore le verdict d’une autre suspension après son carton rouge direct reçu face au Rot-Weiß Erfurt.
🚨 Une réaction indignée
Le BSG Chemie Leipzig a annoncé qu’il ferait appel dès réception de la justification écrite. Sur son site officiel, le club n’a pas mâché ses mots : « Nous critiquons ce jugement comme disproportionné et déconnecté de la réalité. La justification orale est extrêmement préoccupante. »
Selon le Chemie, l’instance disciplinaire aurait estimé que Weigel avait une part de responsabilité dans les débordements, son attitude ayant été qualifiée de « catalyseur » des violences. Une interprétation rejetée catégoriquement par le club.
🗣️ « Les joueurs transformés en gibier »
Le communiqué du Chemie est particulièrement virulent : « La NOFV envoie avec ce jugement scandaleux un signal catastrophique et déclare les joueurs comme étant de facto du gibier libre. » Une formule choc qui illustre l’indignation profonde au sein du club et de ses supporters.
En attendant, Leipzig devra se passer de Weigel pour plusieurs semaines. Le club entend toutefois défendre vigoureusement son joueur et espère faire annuler ou réduire la sanction en appel.
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Crédit image : IMAGO/Lobeca