Avant le dernier match de la saison face au VfL Osnabrück, Uwe Koschinat s’est longuement exprimé en conférence de presse. Entre bilan humain, perspective sportive et ambitions personnelles.
🔴 Un dernier défi dans un stade plein
Koschinat l’a rappelé d’entrée : « Un stade à guichets fermés et la possibilité de terminer meilleure équipe de la phase retour… c’est un objectif magnifique ». Même si la confrontation face à Osnabrück n’a plus de réel enjeu comptable, elle reste une belle occasion de finir fort. Surtout que, selon lui, « le championnat exige qu’on joue ce dernier match à fond, car le VfB Stuttgart a encore toutes ses chances de se sauver ».
💭 « On a tous soufflé après Sandhausen »
Interrogé sur le poids de la mission accomplie, Koschinat a reconnu avoir eu un moment d’émotion après la victoire contre Sandhausen : « On s’est regardés avec mon staff, fiers de ce qu’on avait accompli. Et puis dans la seconde, on se disait déjà : ‘Ça ne suffit pas encore’. » Il a aussi tenu à saluer le soutien de sa famille, notamment sa femme, dans cette période intense. « À l’entraînement, on a senti que quelque chose était retombé. Le poids du maintien. »
🧠 Le groupe avant les individualités
À plusieurs reprises, Koschinat a insisté sur l’importance de l’équilibre humain dans un effectif : « On ne compose pas une équipe uniquement avec les meilleurs joueurs, mais avec les bons profils, les bons hommes. » Il a cité l’exemple de Jasula, recruté autant pour son influence dans le vestiaire que pour ses qualités sportives. Et il l’assume : certains départs, comme celui d’Ole Springer, peu connu du public, affectent la vie de groupe : « Il faut recruter aussi pour la cohésion. »
🔄 Un effectif déjà bien balisé
Malgré la pression du maintien, le RWE a anticipé l’avenir. Des prolongations précoces (Golz, Rios Alonso, Wieners) ont permis de poser des bases solides. « On a évalué en continu, chacun a été entendu. Maintenant, on entre dans la définition des profils. Il faut que le joueur colle à notre idée du jeu, mais aussi qu’il donne le bon feeling humain. »
🔥 « Bien sûr que j’ai encore des choses à prouver »
Face aux légères critiques qui le réduisent à un « pompier de service », Koschinat répond franchement : « Oui, j’ai quelque chose à prouver. Dans le sport de haut niveau, tu dois toujours prouver. Celui qui a réussi doit recommencer, celui qui a échoué doit réagir. » Il espère maintenant pouvoir démarrer une saison dès la première journée, avec un projet stable, une dynamique installée.
🧭 Le modèle Schmidt
Mais au fond, son vrai idéal est ailleurs : « La vraie performance, c’est celle de Frank Schmidt. Avoir un tel impact dans un club, sur des années, avec constance et renouvellement… c’est ça la discipline reine. » Trop tard pour lui à Essen ? Il sourit : « Je suis peut-être déjà un vieux bonhomme pour ça. J’ai pris un autre chemin. »
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Crédit photo : Christof Koepsel/Getty Images for DFB